mardi 18 octobre 2011

Je ne veux plus voir personne. (Sur mon petit tapis volant)


Débranchez mon téléphone, le frigidaire,
N'y pensez plus. 

**

Il a conduit deux heures comme un fou.
Il arrive.
Et là, il a peur.



Je te donne, tiens, cadeau, pour chaque billet sorti d'un soutien-gorge, le crissement convenu d'une guitare, pour chaque regard en sachant long, un intello en bleu de travail, pour chacune de ces femmes dont tes héros chantent le nom, de l’eau de vie slave le douloureux frisson; pour chaque secret livré à une autre, les matins brûlants des boulevards, les nuits de champagne hostile, les citations à même le mur, sur ma peau de leur encre la piqûre, et leur gourmandise, et leur brutalité, et leur maîtrise passionnée, et leur tendresse teintée de cynisme...

Oui.

Je suis jalouse.











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