lundi 22 juillet 2013

Il s'appelle Lâcher Prise.

L'après coucher du soleil, lorsque le ciel devient rose et violet.

Prendre la paix, s'en emplir. 
Laisser la peur. 
Elle n'a plus rien à faire ici, en nous.

Il faut croire, et aimer.

J'aime. 



mardi 16 juillet 2013

Berlin

Le vieux fantasme, le cliché qui rouille...
Mais finalement, on est tombés dedans, et maintenant, il faut se redresser, et vivre, vivre, vivre, il faut bien vivre les enfants.

Ils l'avaient dessinée à même le trottoir, avec leurs craies de toutes les couleurs, leurs paillettes. Ca miroite, ça scintille, on trouve ça beau, mais tu fais comment, une fois dedans?

Ca y est, t'y es, c'est devenu chez toi. Et après?

Elle est à l'image de rien ni personne, de tous et de chacun, on est tombés dans le champ des possibles.
Tu peux la modeler comme tu veux, tout y est, tout est là: et qu'est-ce que tu vas en faire?

Plus de limite, plus d'obstacles, plus de règles ou de principes. A toi de tout faire et de tout créer, à toi de border, de savoir, à toi de dessiner. Pour pouvoir te laisser aller. Entièrement. Et c'est bien là le déchirement, la montagne infernale, le paradoxe.

Dans une ville où merveilles et enfer se côtoient, il te reste à te définir: toi. Et tes pairs.
Et faire de ton reflet, la paix, la vie. Ta ville.

C'est là... C'est là... Que je voudrais vivre...