mercredi 14 mars 2012

19 mars

19 mars.
Un an.
Deux yeux. Une peau, à présent.
Le toucher si particulier d'un cheveu, devenu chant brisé d'un épuisement matinal.

Les grues montaient, montaient, se démultipliaient, pour mieux m'indiquer le ciel rose au dessus de l'Oberbaumbrücke.
Les sons s'entrechoquaient, distants de solitude puis soudain terriblement proches. Et résonnent aujourd'hui dans l'Angola d'antan.

La forêt frémissait d'attente, j'avais beau chercher, chercher, je n'y voyais aucun bourgeon. Car il n'était pas temps, encore. Car ce n'était pas là l'heur, ni le moment.

Aujourd'hui. Aujourd'hui. A présent.
Je m'offre, toute entière, je suis là.
Prête.


Do beware... For here he comes...