mardi 28 juin 2011

Décalcomanie

Qui de l'oeuf ou de la poule?

Tu éprouves, tu ressens, tu n'as absolument aucun raisonnement, ça te prend juste comme ça ça te frappe bam! pan dans la gueule, ça te saisit d'un grand coup et tu restes ébahie, émerveillée, époustouflée devant ce génie- la vie- l'explosion des sens et des expériences, un grand bordel cosmique, magistral, magnifique et monumental, tu es amour ét vérité, union suprême, fusion, tout unique, fondamental et mirifique, la vie, la vraie, entière et incroyable dans sa quintessence suprême.
Et là, devant toi, deux yeux.

Décalcomanie.
On applique à l'être auquel on fait face les sentiments exaltés éprouvés à l'instant.

En va-t-il donc des hommes comme des tatouages Malabar?



vendredi 24 juin 2011

Deux ou trois choses que je sais d'elle

Lorsque les nuits sont courtes et sans sommeil
Lorsque le pollen tombe comme le ferait la neige
Lorsque les vitres sont embuées

Lorsqu'un feu brûle à l'intérieur
Et qu'il lui faut sortir

Lorsque les pavés sont trempés

Lorsque le calme est plat
La mer silencieuse
Lorsque les espoirs se sont tus
Que les vagues se sont effacées

Lorsque la douceur est tristesse
Que la chanson se fait soupir

Lorsque le mensonge est heureux
L'oreiller, complice

Lorsque des histoires dans les yeux
Elle écoute


Alors

Je sais

Qu'elle m'aime





vendredi 17 juin 2011

Ton Cheshire m'est compté

Je suis un chat qui passait par là
Une gouttière qui s'est laissée faire
Un hurlement vers le firmament

Mais que vient-elle faire dans cette galère?
Encore
A nouveau

C'est moi qui rit dans les montagnes, moi qui rougeoie dans l'air du temps, ton Cheshire m'est compté et mes sept vies sont bottées, parées, ready? steady? go, jamais ne m'arrêterez je parcours le cristal, donne mon coeur à la haine; à la Bohême, ces ombres changeantes et trébuchantes, un air de gloire, un air de peine, la victoire et l'oeil de la hyène

Vous êtes faites pour l'Amour, ma reine
Et ne l'ignorerez plus longtemps







mercredi 8 juin 2011

Mon parapluie Arthur









Être dans l'action, le fer, 
ta vie, ton œuvre, ta carte postale,
allons, allons, faisons, lançons nous,
l'un et l'autre,
l'un à l'autre,
de quoi avons-nous peur, de quoi avons-nous, cœur, frère, l'envie, le râle, le souffle et non le maintien? 






Purple Rain





J'ai une envie de t'écrire viscérale.
Tu dois me manquer, en réalité. 

A force de te lancer des poèmes en voiture, comme jadis en vélo au pavé de Paris, j'ai oublié le temps couru, la distance écoulée. 

Tu me manques.