jeudi 4 avril 2013

we all get a little mad sometimes


Au moment où l’on a le plus besoin de l’autre, où l’on compte vraiment sur lui, où l’on a vraiment besoin de se laisser aller à lui, à l’autre, de pouvoir se reposer, sur lui, sur son épaule, en sa force en sa stabilité, à ce moment, et tout d’un coup, au détour d’un regard, et alors que les paroles se veulent encore rassurantes, les yeux, les yeux qui déjà ne mentent plus, la sueur, le sourire fou, c’est trop tard, un poignard au cœur, c’est trop tard, ils sont déjà partis, tous, déjà tous fous, déjà tous absents, déjà tous autres, et appartenant à l’autre reine et à l’autre royaume, et différents. On ne peut plus compter sur lui, sur eux, il faut partir, il faut se détacher, trouver, puiser en soi ce qui peut-être nous reste de la force que l’on n’avait plus, partir,
pour aller leur chercher de l’eau,
et quelque chose de sucré. 



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