vendredi 26 octobre 2012

Désert bleu

29 juillet 2012 - Addis Abeba.

Ville accueillante, dans laquelle il nous est possible de déambuler à notre guise, sans que personne ne fasse véritablement attention à nous, sans nous fondre non plus dans la masse puisque nous avons dû croiser trois touristes en tout et pour tout aujourd'hui, et quand je dis touristes, je veux dire blancs.

Les enfants se marrent, jouent avec cerceaux et bâtons, à l'ancienne, font cuire des épis de maïs sur des braseros en bord de route, qu'ils éventent de ronds éventails de paille tressée. Les femmes sont grandes, fines, et naturellement très jolies.

30 juillet 2012

Fin de journée, orage.
Comme souvent -  comme toujours? - au moment de la fatigue, une certaine tristesse m'étreint le coeur. Romain Gary se serait-il donc résolument emparé de lui?
Le reste de la journée, bonne humeur et bonheur de marcher au gré de l'envie. Les enfants jouents dans le cour à côté de cabanons en terre glaise et tuiles maintenues par des pierres, tous munis de paraboles pointées vers le ciel.









Je hais les aéroports, je ne supporte plus l'attente pour le transport.
Horreur, malheur, enfer et autant d'hélices, que jamais plus de distance ne m'hérisse, que l'amour soit à ma porte, mieux, dans mon lit, blotti, lové, prêt, attendri, matin, midi, soir et coucher, là, tout de suite, à proximité, plus de distance, plus de séparation, c'est fini, ma patience a du bon quand bouillant vive, en lumineux geysers. 





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