jeudi 24 mars 2011

Dans le port de Hambourg- rêve du 23 mars 2011





Les grues montaient, montaient, se démultipliaient à une vitesse prodigieuse, vertigineuse, et je tombais, par vagues violentes, successives et saccadées, à la mesure de la montée des grues, de leur changement de couleur, et les sons métalliques frappaient autour de moi, ma voix dédoublée, celles des filles lointaines, mais proches; mes aimées, mes douloureuses, mes inquiètes, mes présentes à mon chevet comme je ne contrôllais plus mon corps, mon corps qui flottait autre part, qui n'était presque plus mien, seule ma tête, solide, présente, de laquelle découlaient ces rêves.








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