dimanche 7 novembre 2010

Bientôt...



Bientôt je ne me souviendrai plus, plus comme ça.
Bientôt il sera loin, je pourrai vivre. Je sais vivre sans lui, il n’est déjà pas là, il a été là une, deux, dix heures. Dix heures avec moi.
Une impulsion, que je réfrène.
Le matin.
Le matin de la fin.
Et toujours, jouer la belle, sourire, légère, toujours, ne jamais dire.
Il a été gentil. Il a été doux.
Il s’est éteint, cadavre de la salle de bains, pour mieux revenir me faire l’amour.
J’aimerais lui offrir cette mélancolie, les mots m’ont eues. 
Cette musique, simplement lui offrir cette musique.


Ses ongles sur ma peau, je n’avais pas realisé leur nature veritable. Et avec eux me revenait le ronronnement des chats, la brûlure d’un feu, le bien être immense, total, l’abandon absolu.
Rare.
L’envie.
Naturellement, tout naturellement.
Il faudrait écrire, il faudrait dire, pour ne pas oublier.
J’oublierai. 

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